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L’usinage de pièce technique en tungstène
Chez Alpex Cartier, nous mettons en œuvre tout notre savoir-faire pour garantir un usinage du tungstène précis, stable et sûr.
Nos équipes maîtrisent la sélection des outils de coupe adaptés, les vitesses d’usinage optimisées, le refroidissement contrôlé et les méthodes de fixation rigoureuses permettant d’éviter toute déformation ou fissuration du matériau.
Grâce à un parc machines performant et une culture de la précision, nous réalisons des pièces en tungstène aux tolérances serrées et aux états de surface irréprochables, répondant aux besoins des secteurs de l’énergie, de l’aéronautique, du médical ou de la défense.


L’usinage du tungstène – un matériau d’exception très dur et difficile à usiner
Le tungstène se distingue par des propriétés physiques uniques qui en font un métal incontournable pour les applications extrêmes.
Il présente une très haute résistance à la chaleur, avec un point de fusion record d’environ 3 400 °C, ce qui lui permet de conserver ses qualités mécaniques là où la plupart des métaux se déforment.
Très dur et dense, il résiste remarquablement à l’usure et aux chocs, tout en offrant une excellente stabilité dimensionnelle grâce à sa faible dilatation thermique.
Sa bonne conductivité électrique et sa résistance à la corrosion en font également un matériau fiable pour les environnements exigeants et les composants de haute précision.
Ces qualités remarquables rendent toutefois son usinage particulièrement complexe.
Le tungstène demande une maîtrise rigoureuse des paramètres de coupe et des procédés de refroidissement pour éviter toute fissuration ou déformation.
L’utilisation d’outils diamantés ou en carbure haute performance, aux arêtes parfaitement affûtées, combinée à des vitesses de rotation réduites et à une lubrification abondante, est essentielle pour préserver la matière.
La rigidité de la machine et la stabilité du montage garantissent un usinage sans vibration, des états de surface conformes et une répétabilité dimensionnelle dans des tolérances très serrées.
Des paramètres optimaux pour l’usinage du tungstène
L’usinage du tungstène repose sur une combinaison précise de paramètres : outils diamantés ou en carbure, arêtes de coupe parfaitement affûtées, vitesses d’usinage réduites et lubrification abondante.
Ces conditions, associées à une grande rigidité machine, permettent de prévenir les microfissures, d’obtenir des états de surface conformes et de garantir la sécurité du processus tout en assurant une répétabilité parfaite dans le respect de tolérances très serrées.
L’usinage du tungstène nécessite des outils capables de résister à sa dureté et à sa densité élevées.
Pour les opérations d’ébauche ou les outils monoblocs, on utilise généralement du carbure micro-grain (WC–Co, grains <1 μm, avec 6 à 10 % de cobalt). Ce matériau combine dureté et ténacité, deux qualités indispensables pour affronter les efforts de coupe importants.
Lors des opérations de finition ou de rectification, les outils diamantés (CVD ou PCD selon la géométrie) et les meules diamant électrodéposées sont incontournables. Leur extrême résistance à l’usure permet d’obtenir des états de surface très fins, parfois inférieurs à Ra 0,2 μm.
La géométrie de l’arête de coupe est déterminante pour la qualité et la stabilité de l’usinage.
Un rayon d’arête très fin, compris entre 0,5 et 2 μm, permet de trouver l’équilibre entre tranchant et robustesse, tout en limitant les microfissures.
L’angle de coupe est généralement neutre à légèrement négatif (de -5° à +5°) pour renforcer l’arête sans trop augmenter les efforts, tandis que l’angle de dépouille se situe autour de 7° à 12° pour réduire les frottements latéraux.
L’usinage du tungstène demande des vitesses de coupe très faibles, en général entre 5 et 30 m/min, afin de limiter la surchauffe et les risques de microfissures. Une lubrification abondante et un refroidissement haute pression garantissent la stabilité thermique pendant la coupe.
Les avances par dent sont également très réduites — de 0,005 à 0,03 mm/dent selon le diamètre et la géométrie de l’outil — pour éviter tout choc et préserver la qualité de surface.
Les profondeurs de passe restent modestes : quelques centièmes de millimètre en finition, jusqu’à 0,3 mm en ébauche, en privilégiant toujours plusieurs passes légères plutôt qu’une seule coupe profonde.
L’engagement radial est limité (10 à 30 % du diamètre) afin de répartir les efforts et faciliter l’évacuation des copeaux.
Lorsqu’elle est possible, la stratégie d’usinage en montée (climb milling) permet de réduire les sollicitations mécaniques et d’améliorer la précision.
Chaque paramètre doit être ajusté avec soin : la stabilité vibratoire, la température de coupe et l’usure de l’outil sont surveillées en continu pour garantir un usinage régulier, sûr et précis.
Le tungstène est un métal extrêmement dense qui chauffe très vite à l’usinage.
Une lubrification adaptée est donc essentielle pour maîtriser la température, préserver les outils et garantir la qualité des pièces.
Un refroidissement efficace permet de réduire fortement la chaleur générée par la coupe, d’éviter l’apparition de microfissures et de prolonger la durée de vie des outils.
À l’inverse, une lubrification insuffisante provoque une montée en température rapide, entraînant bavures, déformations et perte de précision.
Selon le type d’opération, on privilégie soit des émulsions lubrifiantes adaptées pour les usinages intensifs, soit des techniques de refroidissement plus ciblées (jusqu’à la cryogénie pour les micro-pièces).
Ces approches permettent d’obtenir des états de surface réguliers, une stabilité dimensionnelle optimale et une forte réduction des rebuts.
L’usinage du tungstène impose une stabilité mécanique et thermique absolue.
Ce matériau dense et fragile ne tolère ni vibration, ni échauffement, ni contrainte excessive.
Les opérations sont donc réalisées sur des machines ultra-rigides, équipées de broches à très faible faux-rond, de guidages sans jeu et de systèmes de compensation thermique garantissant une précision au micron près, même en cas de variations de température.
Les centres d’usinage modernes combinent capteurs de vibration, équilibrage dynamique et palpeurs de mesure intégrés, permettant un contrôle en continu et une répétabilité de l’ordre de ±2 µm sur des formes complexes.
Les porte-outils hydrauliques ou HSK, associés à un arrosage haute pression, assurent un usinage stable et limitent toute déformation liée à la chaleur.
La fixation des pièces fait elle aussi l’objet d’une attention particulière : des mors doux et plaques d’appui en cuivre ou laiton diffusent la pression de serrage pour éviter les points de contrainte.
Les forces de serrage mesurées et contrôlées garantissent la sécurité de la pièce sans la déformer, tandis que des capteurs de force intégrés permettent un suivi précis du couple et de la pression en temps réel.
Cette maîtrise de la stabilité, de la température et des efforts mécaniques est essentielle pour atteindre la précision extrême exigée par l’usinage du tungstène et assurer la fiabilité des pièces critiques.
Dans l’usinage du tungstène, la phase de finition représente bien plus qu’une simple étape finale — c’est elle qui confère à la pièce sa géométrie parfaite, sa stabilité dimensionnelle et son état de surface irréprochable.
Les équipes mettent en œuvre des processus séquentiels de rectification et de polissage, soigneusement maîtrisés pour éliminer les moindres stries d’usinage sans générer de contrainte thermique.
Grâce à des outils diamantés de haute précision et à une lubrification contrôlée, les surfaces peuvent atteindre des rugosités inférieures à Ra 0,1 µm, indispensables aux composants optiques, thermiques ou mécaniques les plus exigeants.
Cette exigence se prolonge dans le contrôle qualité, où chaque pièce est inspectée selon les standards métrologiques les plus stricts :
mesures tridimensionnelles, analyses de surface au profilomètre, contrôles par ultrasons ou tests de dureté garantissent la conformité totale aux tolérances et aux normes ISO.
Chaque paramètre de fabrication — outils, vitesses, fluides, corrections — est suivi, documenté et tracé, assurant une reproductibilité parfaite des séries.
Alliant technicité, rigueur et sens du détail, cette approche permet de livrer des pièces en tungstène d’une précision exceptionnelle, prêtes à répondre aux exigences des secteurs les plus pointus : aéronautique, énergie, médical ou électronique de haute performance.
Applications industrielles du Tungstène
Le tungstène se distingue par sa résistance thermique exceptionnelle, sa dureté extrême et sa forte densité, des qualités qui en font un matériau stratégique dans les secteurs les plus exigeants : aéronautique, énergie, usinage de précision, électronique, médical et défense.
Il est privilégié pour la réalisation de composants critiques, d’outillages spécialisés et de blindages de haute performance, là où fiabilité, stabilité dimensionnelle et précision sont essentielles.
- Dans le secteur aéronautique et spatial, le tungstène intervient dans les tuyères, déflecteurs thermiques et chambres de combustion soumis à des températures dépassant 1 500 °C.
Les alliages lourds et composites tungstène-cuivre servent également à fabriquer des masses d’équilibrage, des blindages et des pièces structurelles capables de résister aux fortes contraintes mécaniques et thermiques rencontrées en propulsion et en avionique. - Dans le domaine de l’énergie et du nucléaire, il est choisi pour sa tenue exceptionnelle aux flux de chaleur et aux radiations. On le retrouve dans les turbines à gaz, les parois de réacteurs à fusion (comme le projet ITER) et les composants de combustion.
Sa densité élevée en fait aussi un excellent matériau de blindage radiologique, plus compact et plus sûr que le plomb, utilisé aussi bien dans les centrales nucléaires que dans les installations médicales. - Dans l’industrie mécanique et l’usinage, le tungstène est surtout présent sous forme de carbures cimentés (WC-Co) pour la fabrication d’outils de coupe, de plaquettes, de matrices de formage et de moules résistants à l’usure.
Ces matériaux offrent une longévité supérieure, une grande précision d’usinage et une productivité accrue, notamment dans les secteurs automobile, aéronautique et énergie. - L’électronique et l’optique exploitent ses propriétés thermiques et électriques : on le retrouve dans les filaments, contacts électriques, cathodes, anodes, connecteurs de puissance et composants de dissipation thermique.
Sa stabilité et sa densité en font aussi un matériau de choix pour les instruments scientifiques comme les microscopes électroniques, les sources d’électrons ou les cibles de rayons X. - Dans le domaine médical et la radioprotection, le tungstène joue un rôle central.
Il est utilisé dans les anodes et collimateurs des appareils de radiographie, dans les systèmes d’imagerie (SPECT, PET, CT) et dans les blindages compacts protégeant patients et opérateurs.
Les alliages tungstène-nickel-fer ou les composites polymère-tungstène permettent de créer des solutions sur mesure, plus sûres et plus ergonomiques que les protections traditionnelles au plomb.
Grâce à son expertise en usinage de précision et à la maîtrise des matériaux réfractaires, Alpex Cartier répond parfaitement aux défis posés par le tungstène.
Besoin d’un échange sur votre projet d’usinage de pièce en tungstène ?
Nos équipes sont à votre écoute pour étudier votre demande en toute confidentialité.
Alpex Cartier, c’est l’assurance d’un usinage maîtrisé du tungstène — du prototype à la série — alliant rigueur, durabilité et excellence technique.
